Institute of Land and the Human Right
Passer de droits abstraits à la réalité
En dépit de ces droits, les enfants souffrent de la pauvreté, du manque d’un logis, de mauvais traitements, de la négligence, de maladies évitables, d’un accès inégal à l’éducation et de procédures judiciaires qui ne tiennent pas compte de leurs besoins spéciaux. Ces problèmes se rencontrent aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays en développement.
La ratification quasi-universelle de la Convention reflète l’adhésion du monde au principe des droits de l’enfant. En ratifiant cet instrument, les gouvernements déclarent leur intention de mettre cet engagement en pratique. Les États parties sont tenus d’amender leur législation et d’adopter de nouvelles lois et de nouvelles politiques pour mettre pleinement en oeuvre la Convention; ils doivent envisager toutes les mesures à prendre en fonction de l’intérêt supérieur de l’enfant. Mais ils ne sont pas les seuls concernés, tous les membres de la société doivent participer. Les normes et les principes énoncés dans la Convention ne deviendront réalité que lorsqu’ils seront universellement appliqués—dans les familles, à l’école et dans toutes les institutions qui offrent des services aux enfants, dans les communautés et à tous les niveaux de l’administration.